vendredi 22 août 2008

RETRAITE / EMERITIGHO




Quand je travaillais, je n'avais pas une minute.
Depuis que je suis à la retraite, je n'ai plus une seconde.


Kiam mi laboris, mi ne havis minuton.
Ekde kiam mi emeritighis, mi ne havas sekundon.

mardi 12 août 2008

PONTS / PONTOJ































Et voici des ponts coréens:
Jen koreaj pontoj:








Jeter des ponts, créer des contacts, aller vers l'autre, utiliser pour cela une langue neutre telle que l'espéranto....

La main que l'on tend: un pont entre deux êtres.

L'enseignant lance un pont entre le monde des adultes et les enfants. Il leur tend la main.


Voici un superbe texte d'une auteure de Haïti. Je l'avais offert à Yvon quand nous étions fiancés.

De Janine Tavernier Louis


TOI


"Un pont de fer nous lie
Sur qui passe la vie
Dans l'anneau de tes bras
On a coulé mon corps
Sur ton corps de bronze noir
Saupoudré de velours
Tes yeux ont vrillé
De mille trous de feu
D'où suintent mes ardeurs
Ta langue en balayant ma bouche
A étouffé mon souffle
Dans un parfum de sucre
De menthe et de fumée
Tu ne peux pas me fuir
Car je suis la moitié
De ce tout
Qui est toi
Je ne peux pas te fuir
Car tu es la moitié
De ce tout
Qui est moi."

Source: "Présence africaine. Nouvelle somme de poésie du monde noir" 1966

Images 1, 2 et 3: Bruges (BE).
Images 9 et 10: Dordrecht (NL)
Autres: Rotterdam (NL)



Lanchi pontojn , krei kontaktojn, iri al aliulo, uzi tiucelen neùtralan interlingvon esperanto..


La donita mano: ponto inter du homoj.

Instruistoj jhetas ponton inter la plenkreskulan mondon kaj la infanojn.

Kaj jen belega poemo de Janine Tavernier Louis el Haiti. Mi donacis ghin al Yvon, kiam ni estis gefianchoj.

(Mi ne kapablas traduki poezion. Do mi tradukas poezion al prozo)


VI

Fera ponto ligas nin
Tra kiu iras viv'
En la ringon de viaj brakoj
Oni fandvershis mian korpon
Sur vian nigrbronzan korpon
Veluran
Viaj okuloj pikis
Mian ardan korpon
Per miloj da fajraj truoj
tra kiuj miaj pasiaj sentoj elfluas.
Via lango trabalaante mian bushon
Senspirigis min
En parfumo sukera
Menta kaj fuma
Vi ne povas fughi
Char mi estas la duono
De tiu chi kompletajho
Kiu estas vi
Mi ne povas fughi
Char vi estas la duono
De tiu kompletajho
Kiu estas mi."


Bildoj 1, 2 kaj 3: Brugho, Belgio
Bildoj 9 kaj 10: Dordrecht, Nederlando
Aliaj bildoj: Roterdamo, Nederlando

PORTONOVO, BENINO




Je découvre l'Afrique. Pour la première fois. Cela manquait à ma culture. Je me lance, j'y vais. On me dit que je ne supporterai pas... J'ai pris le train de Rotterdam à Amsterdam Schiphol. Là, j'ai eu un avion pour Paris et ensuite un autre pour le Bénin. Quand l'avion se pose à Cotonou, au moment du contact, je suis émue. Quand je mets le pied sur sol africain, je pleure presque. J'arrive de jour, en fin d'après-midi. Le temps de recevoir ma valise et de changer de l'argent, il fait nuit quand je sors de l'aéroport. C'est comme cela quand on est près de l'équateur. Nous parcourons 30km pour aller de Cotonou à Portonovo, en une heure.Trafic fou...! L'éclairage public manque presque partout, certains véhicules ne sont pas éclairés, amas de véhicules de tous genres, beaucoup de petits motos, trafic chaotique...Au bord de la route marchent des silhouettes sombres. On ne voit rien ni à droite ni à gauche. J'arrive au Centre Songhai, institut école d'agriculture. Je le découvre le matin suivant. Superbe endroit! 15 ha de cultures et d'élevage (poissons, poules, porcs). Tout est beau et en ordre, propre et bien soigné. Je fais des tas de photos dans l'idée de proposer un jumelage avec l'Ecole des Métiers de la Terre et de la Nature à Cernier, NE, Suisse. J'ai vécu dans ce Centre pendant 10 jours. Les photos montrent ce centre (photos 1 à 8). Je me suis un peu promenée dans les rues avoisinantes (photos 11 à 18).

Il me vient la pensée suivante: En Europe, j'étais "jeune et belle"... maintenant, je ne suis plus que ".... et ....". En Afrique, je suis belle, blanche et indépendante. Par conséquent, les hommes s'adressent à moi directement et rapidement avec des propositions concrètes. Les hommes s'intéressent-ils à moi à cause de moi, pour moi, ou bien par le fait que je suis blanche... On ne peut pas savoir... Probablement que même eux ne pourraient pas le dire...

Le dernier jour, un collègue du Congrès m'a conduite à l'aéroport de Cotonou. De jour. Le choc!! J'ai alors découvert et vu de mes propres yeux la pauvreté et la saleté. Voilà le Bénin... Le Centre Songhai est une belle oasis, une exception.

La Conférence d'ILEI (Ligue internationale des enseignants espérantistes) s'est très bien déroulée. Elle était très intéressante. J'y ai organisé une session d'examens avec l'aide d'un Français et d'un Japonais. En effet, l'équipe qui gère la session doit être internationale. Durant la Conférence, j'ai eu des masses de contacts divers, tous plus intéressants les uns que les autres, avec les Africains. Ils provenaient du Bénin bien sûr, mais aussi du Togo, de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Burundi. Les photos 9 et 10 montrent le moment où les participants ont planté l'Arbre de l'Espéranto à Songhai. Je suis devenue conseillère de la Commission pour l'Afrique de l'UEA. Je suis maintenant en train de rédiger une brochure intitulée "Afrikanoj kaj mi", "Les Africains et moi", qui contiendra toutes mes expériences avec eux depuis mon plus jeune âge.


Mi malkovros Afrikon. Mi neniam estis tie. Tio mankas en miaj scioj, miaj spertoj. Do, ek! Mi iru! Iuj diras al mi, ke mi ne eltenos... Post UK mi iris trajne al Amsterdam Schiphol kaj havis de tie aviadilon al Parizo kaj poste al Benino. Kiam la radoj de la aviadilo tushis afrikan grundon, estis emocia momento por mi. Kiam mi metis mian unuan piedon sur afrikan terenon, mi preskaù ploris. Mi alvenis tage. Elirante el la flughaveno post ricevo de mia valizo kaj akiro de loka mono, jam estis mallumo. Tio estas, kiam oni estas proksime de la ekvadoro. Mi iris aùte de Cotonou al Portonovo (60 min., 30km). Freneza trafiko....!! Preskaù neniu lumo chestrata,, ne chiam lumo sur la vehikloj, amaso da vehikloj iuspecaj, multaj motorcikloj, senorda trafiko... Borde de la strato malhelaj siluetoj marshantaj. Terure! Mi alvenis al Centro Songhai, instituto por lertigi kamparanojn. Ghin mi malkovris la venontan matenon. Belega loko! 15 hektaroj da kulturo kaj bredado (fishoj, kokoj, porkoj). Chio bela kaj en ordo, pura kaj bone flegita. Mi multe fotis kaj nun kontaktighos kun tia lernejo en mia kantono (Ecole des métiers de la terre et de la nature) por proponi ghemelighon de tiuj du establoj. Mi vivis tie dum 10 tagoj. Mi iom promenis en najbaraj stratetoj (fotoj 11 ghis 18). La fotoj 1 ghis 8 montras la Centron Songhai.

Venis la penso: En Eùropo mi estis "juna kaj bela" kaj nun restas "---kaj---". En Afriko mi estas bela, blanka kaj sendependa. Do viroj ekrilatis kun mi tuj kaj rapide kun proponoj konkretaj; chu la viroj interesighas pri mi pro mi, por mi, aù nur pro la fakto, ke mi estas blankulino... Oni ne povas scii. Eble ech ili ne povus diri...

La lastan tagon kolego de la ILEI konferenco portis min veturile al la flughaveno. Dumtage. Shoko: Tiam mi malkovris la malrichecon kaj malpurecon de la urboj. Tia estas la lando Benino. La centro Songhai estas iu bela oazo, escepto.

ILEI konferenco estis interesa. Mi organizis ekzamensesion kun helpo de Franco kaj de Japano. Prave la skipo devas esti internacia . Mi ghuis la interparoladon kun diversaj Afrikanoj. Ili venis el Ganao, Ebura Bordo, Togolando kaj Burundio. La fotoj 9 kaj 10 montras la konferencanojn, kiam ili plantas la Arbon de Esperanto. Nun mi farighis konsilanto de Afrika Komisiono de UEA . Mi estas verkanta broshuron kun titolo "Afrikanoj kaj mi". Tie mi rakontos tion, kio okazis al mi en kontakto kun Afrikanoj ekde mia junagho.

CONGRES D'ESPERANTO A ROTTERDAM / UNIVERSALA KONGRESO EN ROTERDAMO











La première photo montre une partie d'un vieux port de Rotterdam. Des gens vivent sur ces vieux bateaux. Observez une habitante qui travaille sur ordinateur sur le pont.
La deuxième photo montre quatre maisons intéressantes architecturalement.
3 à 7: les maisons cubiques de Rotterdam.
La dernière image, celle des moulins à vent, montre Kinderdijk, un ensemble de 19 moulins anciens qui servaient à pomper l'eau du polder en direction de la mer.


La unua foto montras parton de iu malnova haveno en Roterdamo. Homoj vivas sur tiuj malnovaj shipoj. Bonvolu observi enloghantinon, kiu laboras perkomputile sur la ferdeko.
La dua bildo montras 4 domojn arkitekture interesajn.
3 ghis 7: kubaj domoj de Roterdamo.
La lasta bildo, tiu de la ventmueliloj, montras Kinderdijk, aron el 19 malnovaj mueliloj, kiuj utilis por pumpi la polderan akvon maren.



Cette année, le congrès mondial avait lieu à Rotterdam, ville des Pays-Bas siège de l'Association Universelle d'Espéranto (UEA). Cette association fête ses cent ans, elle a été fondée en 1908 à Genève par Hector Hodler, fils du peintre Ferdinand Hodler. De plus, l'UEA a tenu à célébrer l'année internationale des langues déclarée par l'ONU et l'UNESCO.
Un programme varié, des rencontres en tous genres, des discussions passionnantes, des débats captivants, des spectacles divers, tel est notre congrès chaque année. Pour moi, c'est une occasion de revoir des masses d'amis du monde entier.
J'ai siégé au comité de l'UEA et j'ai organisé la soirée finale "Internacia Arta Vespero". J'ai donné un coup de main pour les examens, mais la présidente de la Commission Locale des Examens était Monika Molnar. Sa présence et son grand travail m'ont beaucoup déchargée. Merci Monika!! J'ai aussi présenté le moment consacré à Monsieur Claude Piron, écrivain en français et en espéranto, décédé en janvier 2008.


Tiun chi jaron Universala Kongreso okazis en Roterdamo, Nederlando, sidejo de Universala Esperanto Asocio (UEA). Tiu Asocio farighas dum 2008 centjaragha. Ghi fondighis en 1908 en Ghenevo fare de Hector Hodler, filo de la fama pentristo Ferdinand Hodler. Plie: UEA volis kuncelebri la internacian jaron de la lingvoj deklaritan de UN kaj de UNESKO.
Bunta programo, diversspecaj renkontighoj, pasiaj interparoladoj, interesaj debatoj, diversaj spektakloj, tia estas nia kongreson chiun jaron. Por mi estas okazo revidi amason da amikoj el la tuta mondo.
Mi kunvenis en la Komitato de UEA kaj mi reghisoris Internacian Artan Vesperon. Mi iom helpis por la ekzamenoj, sed la prezidanto de Loka Ekzamena Komisiono estis Monika Molnar. Shia cheesto kaj granda laboro ege malsharghis min. Dankon Monika!! Plie mi prezentis prelegserion dedichitan al Sinjoro Claude Piron, verkisto en la franca lingvo kaj en esperanto, kiu forpasis en januaro 2008.

BRUXELLES / BRUSELO











Du 16 au 18 juillet, je me suis promenée seule dans Bruxelles. J'ai fait de longs séjours sur les terrasses de bistrots sur la Grand-Place, à regarder passer les gens et les touristes et à admirer les bâtiments.
J'ai vu deux expositions géniales:
Une sur Salvador Dali, avec une foule de ses oeuvres, si diverses.
Une sur le japonisme, cette mode du Japon au début du XXe siècle.

De la 16a ghis la 18a de julio mi promenadis sola en la urbo Bruselo. Mi longe restadis sur restoracioterasoj sur la granda placo kaj rigardadis la piedirantojn kaj la turistojn, same kiel la konstruajhojn.
Mi vidis du elstarajn ekspoziciojn:
Unu pri Salvador Dali, kun amaso da liaj diversaj verkoj.
Unu pri "japana modo", "japonisme", kiu okazis komence de la dudeka jarcento en Eùropo.